COVID-19 : quelles conséquences si vous êtes acheteur ou vendeur d’un bien immobilier ?

Le contexte

La Belgique est entrée depuis le 12 mars 2020 en confinement. Les mesures prises par le gouvernement belge ont été renforcées une semaine plus tard. Concrètement, une liste d’interdictions et de recommandations a été édictée. Elles ont un impact direct sur l’activité de vente et d’achat de biens immobiliers.
Les visites de biens sont-elles toujours permises ?

Dans le cadre du confinement strict édicté le 17 mars, les visites de biens immobiliers sont désormais interdites car elles constituent des «déplacements non essentiels». Les agents immobiliers doivent faire preuve de créativité pour adapter le fonctionnement de leurs activités à ces nouvelles règles.

Concrètement, votre agence immobilière peut vous proposer une visite virtuelle du bien qui vous intéresse. Disponible sur l’ordinateur ou sur le smartphone, grâce à un système vidéo à 360° en format panoramique, vous visitez le bien comme si vous y étiez. Chaque pièce est filmée, afin de mettre en évidence ses caractéristiques (luminosité, taille, agencement, etc.) et une vue d’ensemble du bien est fournie grâce à un plan des lieux. Si le candidat acquéreur souhaite des informations complémentaires, elles peuvent lui être données par visioconférence ou dans le cadre d’un entretien téléphonique.

La visite virtuelle est facile, pratique, consultable à tout moment et elle respecte les mesures de sécurité sanitaire. Votre agent vous accompagne dans vos visites virtuelles.

Que faire si le compromis a déjà été signé ?

En l’espace de deux semaines, de nombreux travailleurs ont été contraints d’être placés en chômage temporaire. Certains indépendants craignent de mettre la clé sous le paillasson.

Nonobstant cette situation exceptionnelle, la crise du coronavirus ne constitue pas un cas de force majeure. En d’autres mots, il n’est pas possible pour l’acheteur de l’invoquer pour mettre fin à la transaction immobilière si le compromis de vente a déjà été signé. Par contre, rien ne vous empêche en tant que candidat acquéreur de contacter le propriétaire du bien immobilier et de lui exposer votre situation.

Si celui-ci se montre compréhensif, il vous sera loisible de procéder à une dissolution à l’amiable de la promesse de vente, dont les termes et clauses doivent être établis sans équivoque. Baltimo est présent à vos côtés pour vous conseiller dans vos démarches.

Que faire si le compromis contient une clause suspensive ?

Si votre situation personnelle change (chômage économique lié à la crise du coronavirus, diminution des réserves financières, etc.), la banque pourrait revoir sa position et refuser de vous prêter de l’argent.

Cette éventualité est souvent reprise dans le compromis, sous la forme d’une clause suspensive. Concrètement, cela signifie que si la banque refuse de vous octroyer un emprunt hypothécaire, vous pouvez invoquer cette raison pour mettre fin au compromis.

Baltimo : votre partenaire qui se tient à jour de l’actualité

Nous nous tenons au courant de l’incidence de cette période particulière sur l’activité immobilière résidentielle. Nous sommes à votre disposition pour partager ces informations avec vous.